FAQ

Non, au 01/06/2022, les textes parus indiquent que les contrôles de l’étanchéité à l’air des réseaux de ventilation sont à conduire uniquement si une classe d’étanchéité à l’air A, ou meilleure (classe B, ou classe C), est imposée dans les calculs thermiques. Pour cette mission, il n’y a donc pas de changement vis-à-vis de la RT2012. 

Mais ! L’instauration de la RE2020 induit pour le maitre d’ouvrage une nouvelle obligation : l’application du protocole ventilation RE2020 sur les systèmes de ventilation de bâtiments neufs à usage d’habitation. Ces contrôles se traduisent par un récolement documentaire, des vérifications visuelles, et des mesures fonctionnelles sur un échantillon de logements. 

FAUX : au 01/06/2022, les textes convergent pour indiquer que les objectifs règlementaires dans le cadre de la RE2020 sont les mêmes en RT2012, que pour la RE2020, quels que soit les usages des bâtiments. Par contre, les modalités d’exécution des contrôles finaux évoluent légèrement, et il existe désormais pour les bâtiments à usage d’habitation multiple, une majoration d’un facteur 1.2 du résultat en cas d’échantillonnage.  

Ainsi pour une résidence visant un coefficient Q4Pa-Surf de 1.0 m3/(h.m²), si la mesure a été effectuée par échantillonnage, il ne faut pas que la moyenne pondérée des résultats des logements inspectés dépasse 0.83 m3/(h.m²) 

Autre exemple : pour une résidence visant un coefficient Q4Pa-Surf de 0.6 m3/(h.m²), si la mesure a été effectuée par échantillonnage, il ne faut pas que la moyenne pondérée des résultats des logements inspectés dépasse 0.5 m3/(h.m²). 

VRAI : si ledit bâtiment est à usage de Bureaux ou un établissement d’enseignement primaire ou secondaire, de moins de 3000m², et n’est pas un IGH, il devra faire l’objet d’un contrôle de l’étanchéité à l’air de son enveloppe, à sa réception. L’objectif règlementaire par défaut reste le même qu’en RT2012 : Q4Pa-Surf < 1.7 m3/(h.m²). 

Comme pour la RT2012, tout bâtiment tertiaire possédant une perméabilité à l’air imposée dans les calculs thermiques, inférieures à la valeur par défaut, doit faire l’objet d’un contrôle final. Peu importe sa taille, le bâtiment doit être testé dans son intégralité (pas d’échantillonnage possible).  

ENEXCO est spécialisé dans ces bâtiments hors normes et possède de très sérieuses références de bâtiments très grands volumes, sur le territoire national. 

FAUX : Le code de la construction et de l’habitation décrit l’indépendance entre l’établissement effectuant l’étude thermique, de celui qui réalise le test d’étanchéité à l’air final. 

VRAI : le référentiel technique BREEAM 2016 et 2021 précisent en outre que le laboratoire effectuant les prélèvements, et celui qui effectuent les analyses, peuvent être différents, mais tous deux doivent être accrédités. 

ENEXCO est en train d’adapter son système de management de la qualité à la norme ISO 17025, et pourra dans un futur proche donc, procéder aux prélèvements dans le cadre de ce label en totale autonomie. 

FAUX : bien que l’accréditation soit gage d’un signe de qualité très important, elle n’est pas systématiquement demandée par les labels performanciels. En outre, certains labels n’induisent pas la nécessité de conduire des mesures finales de qualité de l’air intérieur, même si celles-ci peuvent rapporter souvent des points supplémentaires. 

Les labels performanciels sont nombreux dans le monde du bâtiment, et leur référentiel technique induisent parfois la nécessité d’effectuer des prélèvements de qualité de l’air intérieur. Il faut toutefois bien veiller à analyser l’ensemble de ces référentiels, car les techniques de prélèvements sont souvent différentes, tout comme l’échantillonnage, et les temps de prélèvement. ENEXCO possède l’expérience de trouver le juste milieu dans l’ensemble de ces référentiels, pour obtenir les points associés aux labels engagés. 

VRAI : Même si certains labels demandes des certifications (Exemple : ITC niveau 2 dans le cadre du label BREEAM), il est tout à fait possible d’effectuer des thermographies sans formation ni certification préalable. Nous conseillons toutefois de prendre contact avec des bureaux d’études spécialisés, comme ENEXCO, pour conduire ces examens puisque l’interprétation des clichés thermographiques sans formation préalable, peut conduire à une interprétation totalement erronée de la situation réelle.